Bonjour à tous !  enfin me revoilà..........

eh oui, le courage me manquait...petit passage à vide

il faut dire aussi que c'est un travail très lent qui de temps en temps s'arrête car d'autres tâches se présentent.

Donc cette fois ci, on va , avec André F6HSB s'atteler encore à du petit et du très précis:

le commutateur de gammes   3,5 MHZ   7 MGZ sur le récepteur. le modèle original a été impossible à

trouver.

 

le voilà, ce commutateur de gammes de réception....2 positions 4 circuits...introuvable ! !

 

à gauche, donc l'objectif a atteindre. André l'a réalisé à partir d'une galette existante à 2 positions et 4 circuits à couper .

le travail va surtout être de la très petite mécanique de précision.

à droite, toutes les petites pièces à réaliser en 3 exemplaires 

 

une première pièce est à réaliser en époxy avec un rivet placé en son centre

 

 

 

 

l'époxy ne se travaille pas aux ciseaux, la meule est nécessaire....mais avec douceur et doigté !

 

 

 

on pourra appeler cette pièce une flasque, elle servira de soutien à l'axe principal du levier.

 

 

 

 

la voilà terminée au centre..........mais elle a plein de petites copines  qu'il va falloir réaliser.

 

 

 

 

 

 

 

la poignée du levier sera tournée dans un barreau de céléron.

 

facile à dire, mais c'est très petit !

 

 

.........et souvent, quand on voit le nombre d'heures  incroyable qu'il faut pour réaliser quelque chose de si petit...on s'affole à l'idée de ce qui reste à faire.

 

 

 

L'étape suivante c'est la plaque support de toute cette petite mécanique.

elle est aussi en époxy et comporte un rivet pour l'axe principal, 2 trous de vis de fixation de la galette, 2 cosses et 2 pièces métalliques rivetées pour fixation à la face avant du récepteur.

des mots, des mots faciles ....et des heures de réalisation.

allons y...carry on.....auf geht's......

Es ist schwierig Arbeite !

 

le premier travail c'est de s'entraîner sur des chutes ce n'est pas du temps perdu, c'est  toute la différence entre le travail bien fait et le bricolo......les 3 pièces réalisées doivent être identiques et ajustées !

on peut faire confiance à André !

 

le perçage doit être parfait, sans bavure;

des rivets vont devoir s'y adapter sans déformation aucune.

 

 

 

La machine à poser les rivets, la voilà....

 

 

 

elle ne fera du bon travail que si tout a été bien ajusté en amont.

 

 

 tout compte pour une réussite :

le trou correctement percé, les bons embouts mâle et femelle de la riveteuse et le bon rivet bien sûr.

car un axe précis doit s'y placer sans jeu.

 

 

 

et voilà le travail, le rivet est en place, il n'est pas déformé, tout est donc pour le mieux.

 

 

 

 

puisque l'homme et la machine sont au point, on va lancer la fabrication :

à gauche, les pièces à réaliser, à droite les différents embouts de la riveteuse.

 

voilà le début du travail. on voit bien le gros rivet d'articulation du levier et les 2 trous de fixation de la galette

 

 

 

 

 

ensuite c'est le tour des 2 entretoise laiton de fixation à la façade elles seront tenues par 2 rivets d'où les 2 trous précis à réaliser.

 

 

 

 

la machine miracle suivante, le tour de précision UNIMAT

 

 

 

 

il faut décolleter en douceur un des 2 "têtons" de la pièce en laiton...

 

 

 

 

 

ça avance, ça avance...

 

le support époxy se garnit petit à petit.

le rivet d'axe, les 2 cosses, et une entretoise pour fixation à la façade.

 

 

voilà la pièce arrive à sa fin, il va nous rester à assembler tout ça avec beaucoup de soin.

 

 

 

 

qu'est ce que je vous disais ?

le Magicien a encore fait des miracles, l'objet introuvable est là.

tout est en place sur la plaque époxy, pas de point dur et pas de jeu excessif,

les contacts se font  au mieux sur la galette.

 

une fois de plus, l'objectif est atteint............

Il reste maintenant à assembler toutes ces pièces préparées depuis des mois et qui représentent des centaines d'heures.........

..............encore un peu de patience, elles vont parler ces valises, moi je vous le dis....elles vont parler...

 

à très bientôt,

Alain,